La relève entrepreneuriale ne se fera pas seule : Le grand tournant régional du Québec


Des régions entières se retrouvent fragilisées, tandis que les grands centres urbains s’essoufflent

Julie Aedo Bouchard
6 Mai 2025

Le Québec est à l’aube d’une transformation démographique majeure. Avec le vieillissement accéléré de sa population, des régions entières se retrouvent fragilisées, tandis que les grands centres urbains s’essoufflent sous la pression de la densité, du coût de la vie et de l’uniformisation des parcours de vie. Pourtant, un mouvement émerge : celui de familles, de couples, de professionnels et d’entrepreneurs qui choisissent de tout quitter pour se réinventer en région.

Ce texte est une exploration complète de ce tournant, à la fois économique, social et humain. Nous y examinerons les données démographiques, les raisons qui motivent ces choix, les défis rencontrés, et surtout, les réussites qui changent le visage de notre territoire. Au cœur de cette relance, un acteur clé : le Centre local de développement (CLD), levier indispensable pour accompagner ceux qui osent croire à une nouvelle vie, ailleurs.

LES NOUVELLES RÉALITÉS DÉMOGRAPHIQUES

On en parle souvent comme d’un fait inévitable : la population du Québec vieillit. Mais au-delà des chiffres, ce sont des réalités profondément humaines qui se cachent derrière ce constat. Chaque jour, des milliers de Québécois franchissent un cap : celui de la retraite, du ralentissement professionnel, de la recherche d’un mode de vie plus doux, moins stressant.

Il y a cette dame de 67 ans qui a vendu sa maison à Laval pour s’installer à Saint-Alexis-des-Monts, parce qu’elle voulait se rapprocher de la nature. Ou encore ce couple dans la cinquantaine, usé par la vie urbaine, qui a tout vendu pour reprendre un petit dépanneur en Gaspésie. Ce ne sont pas des exceptions : ce sont des signaux faibles d’un virage collectif qui s’amorce.

Le portrait est clair : selon les dernières projections de l’Institut de la statistique du Québec, plus d’un quart de la population aura plus de 65 ans d’ici 2041. Dans certaines régions, comme le Bas-Saint-Laurent ou la Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine, cette proportion est déjà atteinte ou dépassée. Et ce vieillissement n’est pas qu’une question de soins de santé ou de pensions de retraite. Il remet en question l’équilibre de nos territoires, la capacité des communautés à se renouveler, à garder leurs jeunes, à accueillir de nouveaux arrivants.

C’est aussi une réalité invisible : celle des villages où les écoles ferment faute d’enfants, où les commerces tirent le rideau parce qu’il n’y a plus assez de clients, où les maisons restent à vendre pendant des années. On sent parfois un vent de résignation, comme si certaines régions étaient condamnées à s’éteindre à petit feu. Et pourtant, derrière cette noirceur apparente, il y a des opportunités immenses.

Vieillir, ce n’est pas seulement perdre. C’est aussi se redéfinir. Et pour bien des gens, cette redéfinition passe par un changement de cadre de vie, un retour à l’essentiel, à la proximité humaine.

Les régions ne sont pas juste un plan B. Elles deviennent, de plus en plus, un choix de cœur, un projet de vie. Mais pour que ce choix soit viable, il faut des structures, des outils, des humains prêts à accompagner cette transition. Et c’est ici que des acteurs comme les CLD prennent tout leur sens.

LE CHOIX DE LA RÉGION – UN PARI GAGNANT ?

Choisir la région, c’est répondre à un appel intérieur, un besoin de cohérence entre ses valeurs et son mode de vie. C’est souvent un acte de courage, de lucidité et parfois même de survie. Quand les embouteillages quotidiens, le stress professionnel, les logements inaccessibles et l’éloignement des proches deviennent une charge trop lourde, la région apparaît comme un appel à l’équilibre. Mais est-ce un pari gagnant pour tous ?

Nombreux sont ceux qui, en quête de sens, redéfinissent leur trajectoire de vie loin des centres urbains. Le mouvement n’est pas marginal. Il s’inscrit dans un désir croissant d’autonomie, de ralentissement, de contribution locale. Les régions offrent cela : une autre temporalité, un autre rapport au travail, une chance de renouer avec des valeurs oubliées.

Ce choix peut naître d’un coup de tête ou d’un long processus. Une éducatrice spécialisée qui ouvre un centre d’art-thérapie à Mont-Laurier. Un couple d’informaticiens qui transforme une vieille grange en maison d’hôtes dans les Laurentides. Un père monoparental qui veut élever ses enfants là où les voisins se saluent encore. Ce sont ces récits, nombreux et uniques, qui forgent la trame d’un Québec qui se redessine.

Mais s’établir en région, ce n’est pas simple. L’accueil n’est pas toujours fluide. Il faut apprivoiser les habitudes locales, réinventer son modèle d’affaires, vivre avec une connexion Internet parfois incertaine ou un hôpital distant. Les réseaux ne sont pas les mêmes, les codes sociaux non plus. Il faut apprendre, écouter, s’adapter.

Et pourtant, pour plusieurs, les gains sont immenses. Moins de dépenses fixes. Plus de temps avec la famille. Un sentiment d’utilité, d’appartenance, de contribution directe. Ce sont souvent des sacrifices consentis au nom d’un mieux-être global.

Ce pari, lorsqu’il est soutenu par les bonnes ressources – notamment les CLD, les chambres de commerce locales, ou les incubateurs régionaux – peut se transformer en véritable renaissance. Loin d’être un repli, la région devient alors un tremplin vers une vie plus ancrée, plus humaine, plus durable.

Le défi, désormais, est de multiplier les récits positifs et d’outiller ceux qui rêvent de suivre cette voie. Car le choix de la région n’est pas réservé aux plus téméraires : il devrait être accessible à tous ceux qui aspirent à mieux.

LES CLD, SADC, MRC, CTEQ ET CHAMBRES DE COMMERCE – DES PILIERS DANS LA RELANCE RÉGIONALE

Derrière chaque histoire de succès en région se cache souvent un réseau de soutien discret, mais déterminant. Parmi les plus actifs : les CLD (Centres locaux de développement), les SADC (Sociétés d’aide au développement des collectivités), les MRC (Municipalités régionales de comté), le CTEQ (Centre de transfert d’entreprise du Québec) et les chambres de commerce. Ces organisations sont les bras tendus du territoire, prêtes à accueillir, accompagner, financer et propulser ceux qui rêvent de bâtir, ailleurs.

Les CLD jouent un rôle central dans l’accueil des entrepreneurs en région. Ils offrent des services-conseils, du mentorat, de l’aide au montage financier et une connaissance fine des réalités locales. Leurs équipes, souvent enracinées dans la communauté, agissent comme des catalyseurs de projet.

Les SADC, présentes dans plusieurs régions éloignées, sont quant à elles des leviers financiers incontournables. Elles accompagnent aussi bien les nouveaux arrivants que les entreprises existantes qui veulent se transformer ou se diversifier. Leur approche humaine, adaptée et souple, fait d’elles un atout précieux pour réussir une implantation durable.

Les MRC, en tant qu’instances territoriales, ont un regard d’ensemble sur le développement local. Elles facilitent l’accès à des terrains, adaptent les règlements pour favoriser certains projets et soutiennent la mise en place d’infrastructures essentielles (routes, Internet, services de proximité).

Le CTEQ, lui, joue un rôle stratégique dans la transmission d’entreprises. Beaucoup d’entrepreneurs en fin de carrière cherchent à passer le flambeau, mais peinent à trouver des repreneurs. Le CTEQ connecte ces vendeurs à des individus ou des familles prêts à reprendre une entreprise existante – souvent avec l’accompagnement d’un CLD ou d’une SADC.

Enfin, les chambres de commerce régionales assurent une vie économique dynamique. Elles brisent l’isolement, créent des ponts entre nouveaux et anciens entrepreneurs, et favorisent la synergie locale à travers des événements, des formations et des campagnes de visibilité.

Tous ces acteurs sont essentiels. Individuellement, ils ont leur force. Ensemble, ils créent un véritable écosystème d’accueil et de propulsion. Leur collaboration est la clé pour transformer les intentions de migration en projets concrets, viables et inspirants. Sans eux, bien des rêves régionaux resteraient à l’état d’idées.

Ce tissu d’accompagnement, encore trop méconnu, mérite d’être mis en lumière. Car il n’existe pas une seule manière de s’établir en région : il existe un réseau pour vous y aider, quel que soit votre parcours.

LES ENTREPRISES QUI ONT RÉUSSI EN RÉGION

Voici quelques exemples concrets d'entreprises ayant réussi leur implantation en région au Québec, illustrant des modèles d'affaires durables et soutenus par des organismes comme les SADC, CLD, MRC, CTEQ et chambres de commerce.

La Mine de Ketchup – Padoue, Bas-Saint-Laurent
Située à Padoue, dans La Mitis, cette entreprise de transformation alimentaire se spécialise dans la fabrication de ketchup, salsa et autres produits à base de tomate. Grâce à l'accompagnement de la SADC du Bas-Saint-Laurent, elle a reçu du soutien stratégique et financier, devenant un moteur local de l’agroalimentaire.

Crèmerie du Potager – L’Isle-Verte, Bas-Saint-Laurent
Pascale St-Amand, fondatrice de la Crèmerie du Potager, a lancé son entreprise avec l’aide de la SADC de la MRC de Rivière-du-Loup. Son commerce allie production locale et expérience client, devenant un point d’ancrage économique et social du village.

Projet Mobil’eau – Kamouraska et Rivière-du-Loup
Cette initiative écologique mise en place par deux SADC offre des unités mobiles d’eau potable et de lavage de vaisselle lors d’événements. En 2023, ce projet a permis d’éviter l’usage de 6 800 bouteilles de plastique. Un modèle d’affaires innovant qui allie utilité et développement durable.

Chantiers Chibougamau – Chibougamau, Nord-du-Québec
Entreprise familiale spécialisée dans le bois, elle est à l’origine de projets majeurs comme la tour Origine à Québec (la plus haute tour en bois massif en Amérique du Nord) et le pont de la rivière Maicasagi. Elle démontre que l’innovation technologique peut naître en région et rayonner à grande échelle.

Ces histoires sont bien réelles, et elles prouvent qu’avec le bon accompagnement, une vision claire et une volonté d’ancrage local, il est possible de réussir – même loin des grands centres. Ce sont des modèles à suivre, à soutenir et à multiplier. Elles sont le fruit d’un alignement entre vision personnelle, appui stratégique et volonté de tisser des liens. Elles prouvent qu’il est possible de créer de la valeur en dehors des grands centres, et que la réussite entrepreneuriale peut aussi rimer avec enracinement, proximité, et sens.

LES LIMITES DU MODÈLE RÉGIONAL

Si les régions suscitent un nouvel engouement, elles ne sont pas sans défis. S’installer loin des centres urbains, c’est parfois devoir composer avec des réalités plus complexes que prévu. Derrière les images paisibles de forêts, de lacs et de villages tranquilles se cachent aussi des tensions, des lenteurs, et des fragilités systémiques.

L’un des premiers défis reste l’accès aux services de base. Dans plusieurs municipalités, les soins de santé sont limités, les écoles ferment faute d’élèves, et les commerces essentiels sont parfois absents. Pour des familles, des aînés ou des entrepreneurs, cela peut rapidement devenir un frein à l’installation durable.

La main-d’œuvre représente également un enjeu majeur. Beaucoup de régions peinent à attirer et à retenir des travailleurs, même pour des postes essentiels. Les entreprises qui veulent se développer se heurtent à une pénurie de personnel qualifié et doivent parfois revoir à la baisse leurs ambitions.

Il y a aussi le frein des infrastructures. Internet haute vitesse, transports collectifs, logements abordables – autant de ressources qui ne sont pas toujours au rendez-vous. Cette disparité peut ralentir le développement de projets, ou même décourager certains porteurs d’idées.

Socialement, l’intégration dans une communauté bien tissée peut être difficile pour les nouveaux arrivants. Les dynamiques locales ne sont pas toujours ouvertes au changement, et certains projets innovants peuvent susciter de la méfiance. Il faut du temps pour s’intégrer, comprendre les codes, et bâtir des ponts de confiance.

Enfin, les modèles économiques régionaux restent souvent vulnérables à la conjoncture. Une petite entreprise dépendante du tourisme ou d’un seul marché local peut s’écrouler face à une crise, comme on l’a vu pendant la pandémie. La diversification économique est donc essentielle, mais complexe à mettre en place à petite échelle.

Cela dit, ces limites ne sont pas des barrières définitives. Elles sont des zones à éclairer, à reconnaître, pour mieux les adresser. Comprendre les fragilités du modèle régional, c’est aussi mieux outiller ceux qui veulent y bâtir leur avenir. Et c’est en misant sur l’écoute, la co-création et l’innovation locale que ces obstacles peuvent devenir des leviers d’évolution.

PROPOSITIONS POUR UNE MIGRATION DURABLE

S’installer en région ne devrait pas reposer uniquement sur un élan du cœur. Pour qu’un tel projet soit durable, il faut des conditions favorables, un encadrement structuré et une volonté politique affirmée. Voici quelques pistes concrètes pour favoriser une migration pérenne et inclusive vers les régions du Québec.

1. Favoriser un accompagnement personnalisé Chaque projet est unique. Un service d’accompagnement sur mesure – du diagnostic personnel au plan de financement, en passant par l’intégration communautaire – permet de réduire les risques d’abandon. Les CLD, SADC, MRC, chambres de commerce et autres organismes doivent travailler ensemble pour créer un parcours fluide, humain et accessible.

2. Miser sur la formation et la reconversion Nombreux sont ceux qui souhaitent changer de vie, mais manquent des compétences nécessaires à leur nouveau projet. Développer des programmes de formation accélérée, axés sur les réalités régionales (agriculture durable, métiers spécialisés, tourisme, économie numérique), pourrait donner un véritable coup de pouce à ces transitions.

3. Revoir les incitatifs fiscaux et financiers Des crédits d’impôt régionaux, des bourses à l’établissement, ou encore des aides à l’achat immobilier ciblées pour les repreneurs ou jeunes familles pourraient favoriser l’implantation durable. Ces incitatifs doivent être simples, bien diffusés, et adaptés à la diversité des profils.

4. Déployer massivement les infrastructures numériques et sociales Un Internet fiable, des services de santé accessibles, des lieux culturels et communautaires vivants sont essentiels pour convaincre les gens de rester. Les gouvernements doivent investir avec une vision à long terme, pour éviter de reproduire les inégalités territoriales du passé.

5. Valoriser les initiatives locales Les projets citoyens, les coopératives, les circuits courts et les événements culturels sont le ciment du vivre-ensemble régional. Il faut les soutenir activement, les faire rayonner, et les intégrer dans les stratégies de développement économique.

6. Impliquer les communautés locales dans l’accueil Une migration réussie passe aussi par une intégration sociale harmonieuse. Créer des comités d’accueil citoyen, des jumelages culturels ou des activités intergénérationnelles peut faciliter la création de liens durables.

7. Soutenir le repreneuriat plutôt que la surcréation Plutôt que de multiplier les nouvelles entreprises, il est souvent plus stratégique de favoriser la reprise d'entreprises existantes. Le CTEQ joue ici un rôle clé, mais il faut aussi que les propriétaires sortants soient mieux préparés et les acheteurs mieux encadrés.

8. Créer un observatoire de la migration régionale Pour orienter les politiques publiques, un suivi des données migratoires régionales, des facteurs de succès et des causes d’échec serait essentiel. Cela permettrait d’ajuster les stratégies et de mieux cibler les besoins réels.

Ces propositions ne visent pas une révolution soudaine, mais une transformation patiente, enracinée dans la réalité des gens. Pour que la migration vers les régions devienne plus qu’un mouvement temporaire, elle doit s’inscrire dans une vision à long terme – humaine, inclusive et partagée.

HISTOIRE-FICTION POUR INSPIRER

Titre : "Les saisons d’Élise et François"

Élise et François ont la cinquantaine bien entamée. Elle était éducatrice spécialisée dans une école secondaire de Laval, lui, technicien en audiovisuel pour une boîte de production à Montréal. Deux carrières stables, mais qui, avec le temps, les avaient vidés de leur énergie. Le trafic, les horaires morcelés, les réunions sans fin… tout cela avait fini par leur donner envie d’autre chose. Pas d’une retraite – ils étaient trop jeunes pour ça – mais d’un renouveau.

Un matin d’hiver, autour d’un café, Élise a dit : « Et si on partait ? » François a souri. Ce n’était pas la première fois qu’ils en parlaient, mais cette fois, c’était différent. Elle avait trouvé une auberge à vendre, à Saint-Félicien, en bordure du lac. Petite, charmante, un peu défraîchie, mais pleine de potentiel. Ce fut le début d’un projet fou : tout vendre, quitter leur vie citadine et démarrer une nouvelle aventure en région.

Ils ont contacté la SADC locale, qui les a guidés dans leur plan d’affaires. La MRC les a orientés vers une subvention pour les nouveaux résidents. Le CTEQ les a mis en lien avec les propriétaires sortants, un couple charmant prêt à leur transmettre leur savoir. Et la chambre de commerce les a invités à un 5 à 7 dès leur arrivée.

La première année a été rude. Il a fallu apprendre la plomberie, la gestion de la clientèle, les réservations, le ménage, l’entretien du poêle à bois. Mais peu à peu, ils ont trouvé leur rythme. François a remis sur pied une petite salle de projection pour les visiteurs du coin. Élise a ouvert une table d’hôte avec des produits locaux. Ils ont embauché une étudiante du cégep, puis un jeune cuisinier venu de France.

Aujourd’hui, cinq ans plus tard, leur auberge est un point de repère local. Elle accueille des touristes, bien sûr, mais aussi des conférences, des soupers de Noël communautaires, des artistes en résidence. Élise et François ne s’ennuient jamais. Ils sont enracinés. Connus. Aimés.

Ce qu’ils ont trouvé à Saint-Félicien, ce n’est pas une retraite. C’est une deuxième vie. Un endroit où vieillir n’est pas un déclin, mais une continuité. Un territoire qui les a accueillis à bras ouverts, parce qu’ils ont su le respecter, l’écouter, et s’y investir avec cœur.

Cette histoire, bien que fictive, est le reflet de dizaines d’autres vécues chaque année au Québec. Elle prouve qu’il est possible de se réinventer, à condition de ne pas le faire seul. Car en région, plus qu’ailleurs, la réussite est une affaire collective.

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Il n’y a pas de solution miracle pour répondre au vieillissement de la population, ni de formule unique pour revitaliser nos régions. Mais il y a une évidence : les réponses ne viendront pas d’en haut, elles naîtront du terrain, de l’audace de ceux qui décident de s’impliquer, de s’installer, de transformer.

Nous avons besoin de voix nouvelles, de projets portés par le cœur, de gestes concrets dans les villages, les rangs, les petites villes. Ce sont ces élans humains qui donnent une âme aux territoires, qui ravivent les vitrines, qui remplissent les écoles, qui réinventent le vivre-ensemble.

À toutes celles et ceux qui rêvent d’autre chose, qui sentent que leur place pourrait être ailleurs : votre projet a de la valeur. Il mérite d’être exploré, soutenu, accompagné. Et il existe, dans chaque région, des ressources prêtes à tendre la main.

Parce qu’au fond, revitaliser une région, c’est avant tout faire le pari de la vie. Une vie simple, enracinée, à taille humaine. Une vie où l’on peut vieillir debout, entouré, utile.

Alors si une petite voix en vous vous dit que c’est le moment… écoutez-la. C’est peut-être le début d’un grand mouvement.

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